Interview de Mickael Deslandes pour présenter son métier et ses différentes missions avec le drone :

Quelles sont vos différentes missions ?

« Expert judiciaire : J’assiste techniquement les personnes en procédure judiciaire

Maitrise d’œuvre : Maitrise d’œuvre de réfection bâtiment anciens sur la Côte-Nord de l’Ille-et-Vilaine et a 95% en copropriété. Des bâtiments du 16e siècle aux actuels, existant, qui nécessite des rénovations.

Coordinateur Sécurité et protection de la santé : C’est coordonner les entreprises pour que les mesures de sécurité soient communes. »

Où le drone va-t-il être utile ?

« Le drone va être principalement utilisé dans la maitrise d’œuvre, car je vais m’en servir pour faire des diagnostiques de toitures, de cheminées, façades… et dans le cadre de réalisation de modélisation 3D de bâtiment, qui pour moi permettra de déterminé des surfaces, des volumes …. Ces données pourront déterminer les quantités des travaux à réaliser et vérifier si les devis des entreprises sont corrects.

Les experts judiciaires feront appel à moi en tant que prestataire, on appelle ça un sapiteur. Par exemple lors d’une expertise judiciaire toutes les parties qui sont appelées à la cause doivent voir ce que voit l’expert judiciaire. Pour les zones qui sont difficiles d’accès, il faudrait mettre un échafaudage ou une nacelle pour que toutes les parties aient accès à la zone. Avec le drone, on peut facilement atteindre le lieu et prendre des photos et des vidéos. Les résultats sont :

  • Un gain de temps : avec un vol de drone en 30min
  • Une augmentation de la sécurité : pas ou peu de déplacements dangereux
  • Un gain d’argent, car l’expert judiciaire vend sa prestation à l’heure qu’il passe sur le dossier. »

Avant d’être formé au drone comment faisiez-vous ?

« Avant soit je faisais appel à des prestataires drone soit je mettais en place des nacelles ou des échafaudages. Il faut que j’intervienne au niveau des toitures ou des appartements pour utiliser les velux et prendre des photos donc il faut contacter les personnes concernées, cela prend beaucoup de temps. Alors que prendre une vision drone en 30 min, j’ai toutes mes photos.

L’avantage est qu’il est plus simple pour mes clients de passer directement par moi. J’aurais mon drone et je serais complètement indépendant au pilotage et j’ai l’œil de l’expert ce qui est un gain de temps lors du vol. »

Actuellement avez-vous déjà des demandes de missions drones ?

« Oui, j’ai déjà 2 missions en diagnostic. Dont une ou nous sommes en train de rénover des bâtiments pour éviter les déperditions énergétiques par l’isolation extérieure avec un relooking du bâtiment. Le but est de modéliser le bâtiment pour avoir un rendu 3D du avant/après la rénovation pour projeter l’image de ce que va donner le bâtiment. Pour le copropriétaire, c’est un gain énergétique et une augmentation de la surface foncière. »

Pour le secteur du bâtiment quel va être l’intérêt de la photogrammétrie ?

« Pour les bâtiments existants sur lesquels j’interviens, souvent je n’ai pas de plan (pas de plan de façade, de toiture…). Avec la photogrammétrie, je peux avoir des plans et des mesures de mes bâtiments existants, là où plusieurs entreprises peuvent se tromper sur les cotes. Je suis sûr d’avoir les bonnes mesures sur ce que je veux. »

Quel drone allez-vous utiliser pour vos missions ?

« C’est une vraie réflexion, car chez DWA on touche à toutes les machines, et l’on voit les avantages que peut nous apporter chaque machine. Je pense que je vais prendre un Mavic 2 pro pour l’inspection, il est aussi capable de faire de la captation pour de la photogrammétrie. Pour l’instant, c’est l’inspection et le diagnostic qui prend la place la plus importante dans mes prochaines missions drones. Si les captations augmentent, j’investirai dans un Inspire 2 avec une caméra X5S. »


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