Interview de Alain Veise

Décrivez-nous votre métier et vos principales missions.

« Mon activité consiste à démousser des toitures et à nettoyer des façades et des bardages. J’utilise un drone captif muni d’une rampe de pulvérisation. Cette rampe est alimentée par une pompe au sol, fournissant 25 bars de pression. Cette pompe est raccordée à un réservoir contenant le produit à pulvériser. Le drone est donc captif. Cette configuration permet de réduire la mise en œuvre et donc le coût par rapport à une intervention classique. De plus, elle est moins risquée, car elle ne nécessite plus de devoir monter sur un toit. Le drone permet une intervention, jusqu’à 30m de haut. Cette activité touche évidemment les particuliers, mais aussi les entreprises.

 

Qu’est-ce que le drone vous a apporté et l’utilisez-vous régulièrement ?

« Le drone permet une facilité de mise en œuvre et il éveille la curiosité. Passez l’image un peu négative du drone, les gens commencent à percevoir que cet outil prendra de plus en plus de place dans leurs quotidiens. Le drone ARES dont je me suis équipé est un véritable couteau suisse. Il peut être équipé de différentes options, permettant par exemple la destruction de nids de frelons à l’aide d’un canon pneumatique ou d’une boite de largage, offrant la possibilité de larguer des pétales de roses, ou des bonbons lors de festivités. Cela m’a permis de m’ouvrir sur le monde agricole par exemple. Je suis invité lors de différentes manifestations, réunissant des agriculteurs. Dans tous les cas, cela m’oblige à rester en « veille » et à être attentif aux besoins potentiels tels que par exemple le traitement de la piérale sévissant dans les cultures de maïs. »

Quel(s) matériel(s) drone(s) utilisez-vous ? Pourquoi l’avez-vous choisi ?

« J’ai choisi un drone ARES pour sa polyvalence, sa stabilité et son coût. C’est un drone quadricoptère de 4kg équipé d’un parachute. Il permet d’envisager plusieurs activités. De plus il est développé par une équipe très réactive, capable de développer une solution à la carte pour une activité particulière. »

Quels sont vos prochains investissements et pourquoi ?

« Mon investissement, en fonction du développement de mon activité, sera le prochain drone du même constructeur. Il est plus puissant, doté d’une capacité d’emport plus importante et capable par exemple de pulvériser à 160 bars. »

Avez vous une astuce ou une anecdote à nous raconter ?

« La difficulté rencontrée est le pilotage d’un drone captif, relié au sol par un tuyau.
Cette difficulté est d’ordre psychologique, car le drone est moins libre et technique. Il arrive que le tuyau accroche la végétation par exemple. La télécommande est d’ailleurs munie d’un « coupe tuyau » . Il faut avoir une bonne gestion de son stress. »

CONTACT
Alain Veise
Entreprise : V-Drones Bretagne
Contact : vdrones@orange.fr

 


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